Les députés français approuvent le projet de loi d'accélération renouvelable malgré l'opposition

Les députés français approuvent le projet de loi d’accélération renouvelable malgré l’opposition

Les députés français approuvent le projet de loi d’accélération renouvelable malgré l’opposition

L’Assemblée nationale française a approuvé mardi un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables malgré l’opposition des Verts.

Après l’adoption d’une série d’amendements par une commission paritaire composée de sénateurs et de députés du Sénat et de l’Assemblée nationale, le projet de loi sur les énergies renouvelables proposé par Agnès Pannier Runacher a été approuvé le 31 janvier.

Pannier-Runacher a déclaré que cette décision était nécessaire car la France, qui n’a pas encore atteint ses objectifs de développement des énergies renouvelables de l’UE pour 2020, est le seul pays européen.

La France a pris l’initiative de remédier à ce problème en réduisant les délais de développement de nouveaux projets renouvelables.

Le texte prévoit un certain nombre de mesures clés, notamment une meilleure planification administrative et technique, une rationalisation des contestations juridiques des projets et un meilleur équilibre entre les impératifs énergétiques et environnementaux.

De nombreux législateurs se sont opposés au projet de loi. Il a été adopté avec une majorité de 217 mais rejeté par 169 membres des partis de gauche et de droite.

Ils prétendent que la loi n’est pas bien organisée, notamment en matière de planification.

Après avoir subi la pression des sénateurs lors de débats au sein d’une commission paritaire, les maires ont désormais plus de contrôle sur l’approbation des projets.

Le système placera les municipalités au centre de celui-ci, car elles devront identifier les zones d’accélération renouvelables et les valider, a déclaré Henri Alfandari .

Les critiques rétorquent que cela permettra aux maires d’opposer leur veto à de nouveaux projets d’énergie renouvelable, sans aucun contrôle de la part des autorités locales de l’État. Charles Fournier, un député vert, a déclaré.

Dominique Potier, un député de gauche du groupe socialiste qui a voté la loi, a déclaré que les municipalités pourront imposer des restrictions déraisonnables aux entreprises privées présentant des projets renouvelables.

Le texte, selon les Verts comme les gauchistes, échoue également à protéger la biodiversité et les espèces menacées dans la zone dite d’accélération où les énergies renouvelables sont considérées comme plus importantes que l’intérêt public.

Alors que les Verts se sont abstenus, le parti de gauche La France Insoumise a voté contre la loi.